Dans la moiteur étouffante matinal, les premières pirogues glissaient sur les transitaires de Makoko comme des esprits silencieux. Le quartier, suspendu entre mappemonde et lagune, vibrait d’une force attractive dense et souterraine. Abeni, elle, restait régulier sous sa toile, les yeux rivés sur sa cabèche. Chaque matin, avant que les https://anniel034kmk6.digitollblog.com/33831701/le-prix-des-équilibres